Crack à Paris : la tension monte autour du “mur de la honte”
- Marion Deygas
- 30 sept. 2021
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La décision de Gérald Darmanin a été très mal accueillie par les habitants de Pantin se sentant délaissés par l’État. Crédit photo : AFP.
Après les habitants de Patin, ceux d'Aubervilliers se sont joints ce mercredi 30 septembre aux manifestations devant le mur de parpaing bloquant l’accès au parc de la Villette.
C’était l’effet de surprise du vendredi 24 septembre, le mur construit dans un tunnel entre Paris et Pantin pour empêcher les toxicomanes d'accéder au parc de la Villette. Évacués du jardin d’Eoles et de Stalingrade, les consommateurs de crack ont été déplacés à Pantin, créant la stupeur des habitants.
Jeudi 30 septembre, des manifestations ont eu lieu pour protester contre cette décision prise par Gérald Darmanin avec le soutien du préfet de police de Paris, Didier Lallement. Déjà présents depuis plusieurs jours, des habitants de Pantin ont été rejoints par des Albertivillariens réclamant une prise en charge des toxicomanes par l’État.
Cette construction n’a pas tardé à trouver son petit surnom : “le mur de la honte”. Une référence au mur de Berlin et la séparation entre l’Est et l’Ouest dans la capitale allemande après la seconde guerre mondiale.
Oscar JOSSE



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